• La ville asturienne de Sotres (Cabrales) a accueilli la première rencontre de bergers, appelée « Résistance et avenir ».
• La réunion a permis d’exposer les problèmes communs et actuels et de débattre des actions futures visant à protéger la culture du pâturage extensif.

Le conclave a permis de partager les enjeux actuels et de discuter des pistes d’action pour protéger la culture du pastoralisme extensif, aujourd’hui et à l’avenir. Les participants venaient d’Espagne, de France, du Portugal et du Royaume-Uni. C'est le cas d'Olivier Maurin, président de la Fédération française de défense du pastoralisme, ou de l'Anglais James Rebanks, auteur de « La vie d'un berger », entre autres.

L'objectif principal a été de promouvoir les associations, c'est-à-dire de générer un réseau national d'organisations pastorales et d'élevage extensif qui partagent les problèmes communs auxquels elles sont confrontées, même si elles proviennent de différentes régions d'Espagne.

Abattoirs mobiles

La réunion comprenait un programme ambitieux de quatre jours, comprenant des tables rondes, des ateliers et des marchés, tous liés au pastoralisme. L'une des initiatives discutées lors de la réunion des bergers de Sotres a été le lancement d'un abattoir mobile. Dans les zones de pâturage où ce service n’est pas disponible, les agriculteurs sont obligés de se déplacer avec leurs animaux, au détriment des coûts associés.

Ce projet a déjà démarré en Catalogne, une région qui a dévoilé il y a quelques semaines le premier camion autorisé et homologué pour l'abattage de moutons et de chèvres, ce qui élimine les déplacements des zones reculées vers les zones bénéficiant de ce service.

Les séances comprenaient des visites guidées de fromageries et de musées locaux.

Comité d'organisation

La première rencontre des bergers « Résistance et avenir » a été organisée par le Réseau Européen des Bergers ( ESN ), Campo Adentro , la Fédération Nationale des Bergers (FEP) et DeYerba .

Il a également bénéficié de la collaboration de l'Institut Goethe , de la Mairie de Cabrales , de Ganaderas en Red et du FNDP.

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