04/03/2018

Le ministre régional de l'Eau, de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, Francisco Jódar, a expliqué que l'objectif du groupe de travail est de « connaître de première main les préoccupations de toutes les parties prenantes impliquées dans la conception de la PAC post-2020 dans la région de Murcie ».

Depuis la publication de la communication de la Commission sur l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture en novembre dernier, Francisco Jódar a souligné la nécessité d'une simplification réelle et efficace de la nouvelle PAC en termes de réglementation et de ressources, ainsi que d'une réduction des charges bureaucratiques, car la complexité de l'aide à la transformation n'est en aucun cas une garantie d'efficacité et de transparence dans la gestion. Concernant le changement générationnel, il a ajouté qu'il est nécessaire de souligner l'importance d'intégrer les jeunes et les femmes comme acteurs clés dans la modernisation du secteur et la lutte contre le dépeuplement.

Au cours de la réunion, le ministre a fait valoir que les principaux objectifs de la nouvelle PAC devraient être de garantir le rôle des agriculteurs dans la chaîne de valeur , avec la réalisation de prix équitables ; allouer des aides aux producteurs qui supportent les risques liés à l’exercice des activités agricoles (agriculteurs professionnels) ; Promouvoir l’innovation et mettre en pratique les avancées de la recherche, visant à améliorer les résultats en vue notamment de protéger et de maintenir le monde rural ; ainsi que la conservation des sols et l’augmentation de la biodiversité, entre autres.

Le groupe de travail « Avenir de la PAC post-2020 Région de Murcie » estime que la PAC garantit les revenus des agriculteurs, établit les normes de qualité alimentaire les plus élevées, soutient les zones rurales et contribue à protéger l'environnement et à lutter contre le changement climatique. De l’avis des participants, il est essentiel de soutenir les exportations alimentaires, le marché unique et la cohésion régionale.